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Graffitis, Racailles ou Teufeurs, approchez n'ayez pas peur !

13 mai 2018

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 Le blog culturejeunesse.canalblog.com est un blog créé dans le cadre du Module Expression, Communication, Documentation du Lycée d’Aix-Valabre.

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Responsable de la rédaction du blog : Amigues Pierre.

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13 mai 2018

Références Bibliographiques

 

  • PSENNY Daniel. Portrait d'une jeunesse sacrifiée. (en ligne). Mis a jour le 10/09/2017. URL : http://www.le monde.fr/culture/article/2017/09/09/portrait d'une jeunesse sacrifiée/

  • MORIN Edgar. Culture de masse. (en ligne). Mis a jour le 05/07/2017. URL : www.universalis-edu.com/encyclopédie/culture-culture de masse/

  • LEVACHE Tim. Le rap français et la culture graffiti. (en ligne). Mis a jour le 21/09/2015. URL : http://le rap en france.fr/le rap francais et la culture graffiti/

  • TARDIF Jean. Mondialisation et culture : un nouvel écosysteme symbolique. (en ligne). Mis a jour le 13/10/2008. URL : journal.openedition.org/questions de communication/1764#/citedby

  • BOUISSOU Jean-Marie. Quelques questions sur la globalisation culturelle, Critique internationale. (en ligne). Mis a jour le 10/09/2008. URL : https://www.cairn.info/rerue-critique-internationale-2008-1-page-9.htm

  • Nunsuko. Les styles de RAP français. (en ligne). Mis a jour le 15/02/2015. URL : www.nunsuko.com/genres-styles-rapfrancais.html

  • Booska-P. KenyArakana. (en ligne). Mis a jour le 11/08/2017. URL : https://www.booska-p.com/biographie-keny-arkana.html

  • Lucas Javelle. Tecknival illégal. (en ligne). Mis a jour le 14/08/2017. URL : http://fr.traxmag.com/article/43053-teknival-illegal-du-15-aout-30-000-teufeurs-dansent-sur-une-zone-naturelle-protegee

  • Wikipédia. Culture Underground. (en ligne). Mis a jour le 06/02/2014. URL : https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_underground

  • François Oullac. Entretien : Le rap est mal traité par les grands médias. (en ligne). Mis a jour le 03/02/2018. URL : http://www.konbini.com/fr/entertainment-2/interview-grunt/

  • Stéphanie Binet. Le rap s'affranchit des majors grâce à Internet. (en ligne). Mis a jour le 14/11/2011. URL : http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/11/14/le-rap-s-affranchit-des-majors-grace-a-internet_1603452_3246.html

  • Wikipédia. The Acid House. (en ligne). Mis a jour le 17/03/2018. URL : https://en.wikipedia.org/wiki/The_Acid_House_(film)

  • Grégory Curot. Moha La Squale. (en ligne). Mis a jour le 17/02/2018. URL : http://www.purebreak.com/news/moha-la-squale-5-choses-a-savoir-sur-le-nouveau-phenomene-rap/147277

 

13 mai 2018

En Conclusion ?

Que se soit sous les projecteurs ou dans l'illégalité, les Cultures Jeunes se développent et s'épanouissent. Musiques Hip-hop et Électronique ne cesse d'évoluer et de se diversifier atteignant ainsi un plus large public.

Ces styles musicaux sont maintenant connus de tous et largement diffusés. Les sociologues sont divisés sur ces évolutions culturelles, pour certains cela peut relevé aussi bien d'un changement des mentalités que d'une simple stratégie économique de «diversification horizontale» la Culture de masse tend a se polycentrer afin de correspondre de plus en plus a la société qui la produit et la consomme.

Il va sans dire que l'important développement des supports de production et de diffusion culturelle a constitué une opportunité sans précédent pour des milliers artistes.

Toutefois, nous pouvons également constater que la pression exercée par les Majors sur les jeunes artistes est plus forte que jamais, bien que ces derniers puissent compter sur des Labels Indépendants aussi nombreux que variés, et désormais fédérés.

Ainsi, nous pouvons dire que les relations entre Jeunesse et Culture sont aussi riches que complexes, et que si la Jeunesse est influencée par la Culture de masse d'aujourd'hui, c'est elle qui créer celle de demain.

13 mai 2018

Internet et la distibution libre, portrait de Moha La Squale

Le jeune artiste au parcours hors du commun impressionne avec ses Freestyles postés sur YouTube tous les dimanches. Ex dealer, aujourd’hui rappeur et comédien, qui est Moha La Squale ?

Il est la nouvelle sensation du Rap Français.  Dans le milieu depuis tout juste un an, Moha La Squale intrigue et fait beaucoup parler. Il faut avouer que le parcours du jeune homme est hors du commun.

Avec seulement quelques freestyles au compteur, le jeune artiste est tout de même devenu rapidement l’une des voix incontournables du rap game. L’engouement autour de lui est tel que quelques mois plus tard, il obtenait son premier contrat en major chez Warner. Et ce, avant même d’avoir fait le moindre concert.

 Durant son adolescence, Moha est un dealer et connaît régulièrement des ennuis avec la justice. Il effectuera même plusieurs peines de prison à Fleury.

Alors qu’il essaie de s’en sortir en étant coursier auto-entreprenneur, Moha se fait repérer par le réalisateur belge Barney Frydman, qui lui conseille de s’inscrire au Cours Florent, une prestigieuse école de Théâtre. Il s’exécute, et depuis, l’apprenti comédien poursuit sa formation tous les matins. C’est ainsi qu’il obtient son premier rôle dans La Graine, un court métrage de 20 minutes tourné en 2014 et divulgué sur Arte en 2015.

Aujourd’hui, le garçon originaire du quartier de La Banane est en deuxième année du Cours Florent, et travaille sans cesse son jeu d’acteur, que ce soit durant le cursus scolaire ou le soir dans la cité, sous le rire taquin de ses amis.

“J’essaie de toucher les gens de la Street”

Mohamed de son prénom, ne cesse de lire et d’étudier les plus grands auteurs, En résulte une vraie passion pour la littérature, avec un véritable intérêt pour les textes, lui qui cherche à comprendre le sens des oeuvres.

Grâce au Théâtre, Mohan’a pas seulement amélioré sa diction, il cherche à toucher et à communiquer de manière plus directe avec les jeunes de banlieues, comme il l’explique si bien dans une intreview de Radio Nova .

Forcément, avec un tel succès, le jeune prodige de 23 ans est sur un petit nuage. Tel est donc le thème de son nouveau single. Dans "B.P", il fait le point sur son ascension. D’un flow nerveux et entraînant, il exalte ses premières réussites, son ascension, tout en n’oubliant pas de remercier le public et les médias qui l’ont porté ces douze derniers mois.

13 mai 2018

Médias et Rap une relation compliqué

Une large partie des composantes de la Culture Hip-hop reste méconnue du grand public. Alors que le rap est le genre musical le plus écouté en France sur les plate formes de streaming, il est encore regardé de haut par une bonne partie des journalistes.

«Le rap est une sous-culture d'analphabètes», lançait Éric Zemmour en 2008 lors d'un débat télévisé. Si l'essayiste est connu pour ses prises de positions radicales, la plupart des rappeurs français n'ont pas non plus vraiment la cote auprès des médias grand public.

Le 29 septembre 2017, le passage d'un autre rappeur, VALD, chez Thierry Ardisson nous rappelait à quel point certains clichés sur le rap avaient la vie dure. Ce soir-là, l'animateur de «Salut les terriens» entamait ainsi son interview:

«Vald, bonsoir. Vous n’êtes pas vraiment un rappeur comme les autres. Vous n’êtes pas noir. Vous ne passez pas vos journées en salle de muscu et vous savez que le verbe “croiver” n’existe pas

Entre comparaison facile de Vald à Eminem et questions sur son frère qui s'ést converti à l'islam, Thierry Ardisson incarnait à lui seul la caricature d'une classe médiatique élitiste.

 La culture hip-hop reste liée, dans l'imaginaire collectif, aux classes populaires, et plus particulièrement aux banlieues. Dans certains sites ou publications, elle est encore davantage traitée sous le mode du fait divers que de la rubrique culture.

Pour Olivier Cachin, les idées reçues ne touchent pas uniquement la musique en elle-même, mais sont avant tout symptomatiques d'une fracture sociale:

«Le mépris de classe qui entoure le rap est un corollaire du mépris qui frappe les milieux populaires, bien sûr

Les journalistes parisiens se le voient reprocher fréquemment : ils ne mettent jamais les pieds en banlieue, et lorsqu'ils le font, c'est bien souvent pour faire des sujets «choc» sur la drogue et la délinquance. Une réalité décriée dans de nombreux textes de rap. En 2009, le rappeur Youssoupha scandait, dans son titre «À force de le dire»:

«À force de juger nos gueules, les gens le savent qu'à la télé souvent les chroniqueurs diabolisent les banlieusards, chaque fois que ça pète on dit que c'est nous, je mets un billet sur la tête de celui qui fera taire ce con d'Éric Zemmour.»

Ce dernier porta plainte contre l'artiste pour «menace de mort», on a pu alors assister un véritable déchaînement médiatique de nombreux journaux francais, qui n'ont pourtant pas fait de de gros titre lorsque Éric Zemmour avait finalement perdu le procès quelques semaines plus tard.

Connu pour son rap militant, Kery James écrivait quant à lui, dans «Vent D'État»:

«J'accuse les médias d'être au service du pouvoir, de propager l'ignorance et de maquiller le savoir.»

Pour assurer sa diffusion et faire émerger des talents, le rap crée ses propres supports. De Rentre dans le cercle (battle de rappeurs connus et émergents) à Rap Genius (décryptage) la Culture Hip-hop assure sa communication.

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13 mai 2018

Financement, communication ou distributions, quelles options pour la jeunesse ?

Depuis le développement et la commercialisation des techniques d’enregistrement et de diffusion du son du 20e siècle, l’industrie du disque s’est constituée dans le cadre d’une relation bipolaire entre les «majors» d’une part (quelques grosses compagnies de production multinationales), et les «indépendants» d’autre part, (des petits labels beaucoup plus nombreux mais à l’impact commercial nettement plus faible).

Un Label indépendant est une structure de production musicale indépendante des grandes compagnies de l'industrie du disque, aussi bien artistiquement que financièrement. Les Labels indépendants ont existé dès le moment ou le marché des enregistrements musicaux s'est créé.

Il existe en France, une multitude de labels indépendants de toutes musicalités et influences. Du rock à l'électro, en passant par le jazz, le rap ou les musiques traditionnelles, ils permettent l'ouverture d'esprit, la transmission d'une culture et le développement du lien social.

Depuis 2009 la FÉLIN, Fédération des Labels Indépendants, apporte un soutien administratif et juridique à de nombreux labels indépendants Français. Elle accompagne les producteurs indépendants et valorise leur rôle essentiel dans la diversité musicale et culturelle.

La FÉLIN porte la voix des labels indépendants et s’engage, pour des conditions plus favorables de production et d'accès équitable au marché de musique. Afin d'améliorer leur quotidien, elle mène des projets communs, en accord avec les autres acteurs de la filière : artistes, distributeurs, disquaires, plateformes numériques, etc...

 Le système des majors de la musique soulève de très nombreuses critiques quant à la liberté de création des artistes. Les majors sont également critiqués sur la question de leurs marges, très importantes.

Fin 2004, Sony Music et BMG Entertainment ont fusionné en Sony Music Entertainement, et fin 2011, EMI Group a été racheté par Universal Musique Group.

Depuis 2012, il existe 3 labels discographiques restants les plus importants :

  • Sony Music Entertainement (21,5%).
  • Universal Musique Group (38,9%).
  • Warner Music Group (11,3%).

Les Majors de l'industrie musicale se partagent l'essentiel du marché de la musique, soit 71,7% des ventes sur les productions musicales en 2012.

Il est aussi intéressant de constater que le marché du cinéma est également partagé, depuis 2004, par 7 majors parmi lesquels Sony, Universal et Time Warner, dont les parts en 2016 s'élèvent respectivement a 8,07%, 12,5% et 16,86%.

De même que dans la production musicale, leur nombre a varié selon les périodes et surtout leurs actionnaires. Considérées comme indépendantes durant l'Âge d'Or des années 1920-1930, les sociétés de production ont par la suite, changé de propriétaires, de statuts, disparu ou fusionné. 

Raves, Teufs, Freeparty et Technival , «rien n’arrête un peuple qui danse !»

L'industrie musicale ne relayant pas pour certains, toutes formes de cultures, les manifestations illégales

s'imposent !

Elles ont lieu dans les maisons, les zones industrielles, les usines abandonnées mais surtout en plein air, dans

des coins de nature retirés des villes.

Bien que le caractère illégal de ces manifestations rend difficile toutes informations et communications, le

mouvement underground attire les foules.

 

13 mai 2018

L'Univers Electro

EDM ou Electronic Dance Music, est une appellation regroupant toutes les musiques conçues dans l'unique but de faire danser.

A l'origine, le terme EDM vient des USA pour définir la scène commerciale de musique électronique. C’est donc un macro-genre qui regroupe tous ceux que nous allons aborder ensemble, de la Deep House jusqu’au Trap.

Apparue dans les années 1970, suite au déclin du disco, la musique électronique naît de la volonté des producteurs de proposer au public un style différent. Dave Smith, ingénieur américain diplômé de Berckley invente le premier synthétiseur polyphonique, qui permettra une révolution musicale sans précédent, dont émergera de nombreux courants musicaux.

Deux courants émergent en parallèle en 1980, la Techno et la House.

  • La musique Techno est née de la volonté des DJ de proposer une musique dynamique et ultra rythmée dont le seul objectif est de faire danser, de préférence toute la nuit. On y retrouve de fortes influences du Rock ainsi que de la Soul (si,si !!!).

C'est encore aujourd’hui l'une des musiques électroniques la plus diffusée dans les boites de nuit des ville d'Europe (les fameuse Techno Parades).

  •  La House musique, quant à elle, voit le jour a Chicago. C'est une musique électro très influencée par le Funk (courant en vogue a l'époque, James Brown en tête) qui connue de multiples évolutions (Deep-House, Garage house, Electro-Swing, Disco-House ou encore Hip-House), la plus connue d'entre elles étant certainement l'Acid House.

Dérivé de la House et ancêtre de la Trance. L'Acid House s’est largement répandue en Europe et notamment en Angleterre dans les années 1980. Ce courant de l'EDM avait fait polémique à l’époque puisqu’il était joué dans les Rave Parties et les clubs dans lesquels la consommation d’Ecstasy était monnaie courante. Le film «The Acid House» de Paul McGuigan, sorti en 2000, constitue un témoignage intéressant sur cette période.

Née en Allemagne dans les années 1990, la Trance constitue une évolution de l'Acid House vers des sonorités plus mélodiques. Ce genre se caractérise par la recherche constante de l’émotion et du rêve. Elle a évolué en de nombreux styles de musiques électroniques : Progressive Trance, Uplifting Trance, Electro Trance.

 Ces principaux courants se sont assemblés et mélangés pour former de nombreux sous genres tels que: Electro House, Minimale, Chill Out, Moombahton, Dub Step, Hard Style ou Trap Music.

13 mai 2018

La place des femmes dans la Culture Hip-hop : Portrait de Keny Arkana

Bien que le hip-hop soit tout d'abord investi par un milieu masculin, les femmes ont apporté, notamment dans la musique, un renouveau côté lyrique, mais aussi en termes de flow et de sujets abordés dans les chansons. Ainsi, elles sont peu à peu parvenues à se faire une place, malgré une infériorité numérique flagrante.

En revanche, l'image des femmes dans le paysage du rap est, de manière générale, peu flatteuse, en regard de certains clips musicaux où celles-ci apparaissent souvent en tenue légère, faisant ainsi ressortir un important sexisme. Ceci est d'autant plus flagrant dans le hip-hop Mainstream dont les clips passent en boucle à la télévision et jouent essentiellement sur des images et des stéréotypes sexistes et même misogynes.

Pour illustrer la place des femmes dans le Rap d'aujourd'hui, voici le portrait d'une icône du Rap Français, Keny Arkana.

Née le 20 décembre 1982 à Boulogne-Billancourt au début des années 80, Onora Dafor jeune femme d'origine argentine vit une jeunesse difficile au sein de foyers d'où elle fugue régulièrement. C'est cet environnement qui la verra écrire ses premiers textes. Elle commence à rapper en 1996 et tire son inspiration auprès de ses illustres ainés, tels Assassin ou encore NTM.

A la fin des années 90, le rap marseillais vit ses plus belles heures avec, entres autres, l'effervescence de la Fonky Family. Onora, débarquée dans la citée phocéenne, ne tarde pas à s'infiltrer et rejoint l'
Etat Major, un collectif underground qui lui permettra de se faire connaitre du public marseillais à travers de nombreux concerts, mix-tapes et émissions de radios. C'est à ce moment là, que celle qui se faisait appeler Kenyappose derrière le nom d'Arkana en référence au personnage de la série "Les Mondes Engloutis".

Rappeuse, mais aussi aventurière, elle décide alors de voyager et parcourir le monde.
Evoluant en solo depuis 2003, elle se présente l'année suivante pour la première fois devant le public de la capitale, en effectuant les premières parties de
Dany Dan et Sinik, et lance réellement sa carrière en 2005 en enregistrant L'Esquisse.

Déjà des portes s'ouvent, des majors la courtisent, mais c'est finalement Because Music qui enregistrera sa signature.

Une annéé s'écoule. Entre Ciments Et Belles Etoiles, son premier album, est fin prêt et gage déjà de la maturité de ses textes. S'en suivent des premières parties de Manu Chao, des concerts dans les festivals comme les Eurockéennes de Belfort et Désobéissance un EP en guise de piqure de rappel, à la suite duquel Keny Arkana décide de reprendre son sac à dos et de s'envoler une nouvelle fois vers de nouveaux horizons. Elle ressent le besoin de s'aérer mais surtout de s'éloigner de cette notoriété grandissante qui ne lui convient pas.

Il lui faudra alors trois années pour revenir et se replonger dans sa musique. En 2011, le deuxième volet de sa mix-tape L'Esquisse 2 voit le jour suivi de Tout Tourne Autour Du Soleil en 2012.

Le 27 mai 2016, Keny Arkana sort un nouvel EP intitulé État d'urgence, distribué à prix libre au format numérique. Cet EP est un album écrit à la suite des attentats du 13 novembre 2015.

Keny revient avec L'esquisse 3, sorti le 2 juin 2017. S'en suit alors une tournée des festivals durant l'été 2017 avant un retour en studio pour l'album Exode, prévu pour la rentrée 2018.

Les textes, plein de rage, sont très contestataires à la fois contre les institutions françaises, le FMI, les politiques, mais également sur la vie en Amérique du Sud, où elle a passé une partie de son existance. Keny se veut engagée et intègre, n’hésitant pas à interpeller directement son ancien directeur de centre de redressement pour l’insulter (Eh connard !).

On a ainsi affaire à un album varié, qui prend soin de ne jamais se répéter d’un titre à l’autre, fort de ces minuscules peaufinages qui font que chaque écoute se révèle nouvelle et différente.

Le flow de la rappeuse est, le plus souvent, rude et rapide, ce qui correspond bien avec la dureté des textes. Mais, sur certains titres il sait se faire plus mélancolique lorsque le thème le nécessite, voire carrément dépressif sur «Le fardeau». Sur d'autres morceaux, sa voix posée fait presque penser à du slam.

L’album sent fortement le vécu, rempli d’anecdotes sur son enfance et sa jeunesse, laissant percevoir la forte personnalité que dégage la rappeuse.
Après plusieurs écoutes, on se rend également compte que derrière le discours révolutionnaire, Keny offre également une vraie philosophie de vie, pleine d’optimisme, et d’espoir, invitant chacun à profiter de sa vie et de sa liberté.

 

13 mai 2018

Interview du groupe Hip-hop : Valabre City Gang

Le Valabre City Gang est un collectif de jeunes étudiants qui pratiquent la discipline la plus répandue du mouvement Hip-hop. Le groupe est composé de 5 garçons agés de 20 ans : Mazuno (Gabi), Lilbeeg (Liam), Baccos (Batiste), El Loco (Mika) et Yogo (Idris).

  •  Quand et comment le collectif s'est-il créé ?

Mazuno : je crois que ça a commencé avec Baccos et El Loco, sur une instru à la guitare de Mika qui chantait, et Batiste qui a posé dessus.

Lilbeeg : Oui ! Puis il y a eu la première soirée freestyle chez Batiste (octobre 2016 ), c'est là que l'on s'est rendu compte qu'on était nombreux à rapper, de temps en temps.

Yogo : Oui c'est vrai ! Tout le monde lâchait des petits freestyles juste pour le délire, on savait qu'on n'allait pas être jugé par les autres, on pouvait s'exprimer librement devant tous ces gens qu'on venait juste de rencontrer.

El Loco : A partir de là, on a tous commencé à plus écrire. On passait beaucoup de temps ensemble, on avait l'occasion de s'écouter et se corriger.

Baccos : Et puis il y a eu l'été, et les instrus de Mika. (rires)

El Loco : C'est vrai que je me suis pas mal chauffé... J'ai préparé plusieurs instrus que je leur ai envoyé. On a tous pu écrire et s’entraîner pendant l'été.

Baccos : C'est pas tout ! C'est lui qui nous a motivé à investir dans du matos pour s'enregistrer.

Mazuno : Le début des enregistrements a fait que l'on a passé encore plus de temps ensemble, donc beaucoup plus de délires et d'écriture. Jusqu'au concert devant tous nos potes mais aussi des personnes que l'on a jamais vu, c'était pour nous une vraie reconnaissance de notre travail.

Lilbeeg : Ça faisait plaisir d’être félicité a la fin du concert par des inconnus qui nous remercient du bon moment qu'ils ont passé.

Yogo : Bref, c'est une histoire de potes quoi !

  • A titre personnel, qu'est ce qui vous a attiré vers le Rap et la culture Hip-hop ?

Lilbeeg : J'écoute du Rap depuis gamin, ça me faisait rire et m'évader. Puis, en grandissant, j'y ai trouvé un excellent exutoire. L'écriture me soulageait dans des moments de doutes, de réflexions ou de colère, mais ce n'est que l'an dernier (2016) que j'ai commencé a rapper mes textes devant des gens. En plus de l'apaisement de l’écriture, le Rap m'a apporté la satisfaction de m'exprimer librement.

Mazuno : Pour ma part, j'ai connu le Rap plus tardivement. Enfant, à la maison, on écoutait surtout du Reggae, Marley, Steel Pulse, Peter Tosh et toute la clique. Ado, je découvrais le Rap US et le style Hip-hop. J'ai écouté beaucoup de Rap Old shcool, A Tribe Called Quest, Wu Tang Clan et d'autres. A 15 ans, je découvrais le Rap Français et j'écrivais mes premiers textes que je n'ai jamais rappé jusqu'à l'an dernier, motivé par la confiance qui s'était installée entre nous.

Yogo : J'ai toujours aimé un tas de styles musicaux différents mais j'ai commencé le Rap assez tôt. Au lycée déjà, je faisais parti d'un petit crew avec des potes. On s'organisait des sessions freestyles sur beatbox entre les cours, avec pas mal de potes grapheurs avec qui j'ai fait quelques sorties, plus jeune.

El Loco : On peut dire que j'ai grandi dans la musique. Mon père était musicien, je l'accompagnais en tournée et nous avons beaucoup voyagé. Très jeune, j'ai commencé la musique et la danse. C'est adolescent, en Colombie, que j'ai découvert le Rap avec des groupes comme Orishas ou Calle13, rap très différent de ce que l'on connait en France.

Baccos : Depuis que je suis enfant, j'écris pour exprimer, sous une autre forme, les choses que je vis. Ca m'a toujours aidé et j'ai continué en grandissant. cela m'a amené à en parler puis à rapper mes textes. Le soutien de mes potes m'a fait continué.

Je vous remercie pour le temps que vous m'avez accordé.

La conclusion de cet interview est que la culture Hip-hop touche de nombreux jeunes dans leur quotidien. Le rap a  su réunir le Valabre City Gang qui le lui rend bien, permettant à la Culture Hip-hop de s'épanouir au sein d'une belle histoire d'amitié.

13 mai 2018

Portrait de NWA, "Niggaz Wit Attitudes"

Afin d'approfondir le sujet et illustrer toute la complexité des différents styles de Rap, j'ai choisi de vous présenter le groupe N.W.A, dont l’œuvre, a profondément marqué la culture Hip-hop a travers le monde.

En 1987, 5 jeunes hommes exprimaient leur frustration et leur colère pour dénoncer les conditions de vie de l'endroit le plus dangereux de l'Amérique avec l'arme la plus puissante qu'ils possédaient : leur musique !

Voici la véritable histoire de ces rebelles, armés uniquement de leur parole, leur démarche assurée et leur talent brut, qui ont résisté aux autorités qui les opprimaient. Ils ont ainsi formé le groupe de rappeurs des N.W.A. en dénonçant la réalité de leur quartier.

 NWA, acronyme pour Niggaz Wit Attitudes, est un groupe de Hip-hop Américain. Il est à l'origine de la popularisation du genre Gansta Rap.

Actif entre 1986 et 1991, puis entre 1998 et 2002, le groupe est sujet à controverse en raison de ses textes vulgaires, de sa critique de la société et de ses revendications sociales, il est interdit d'antenne par de nombreuses radios américaines grand public, et parfois même interdit de concert.

C’est à Compton, l’un des pires ghettos de Los Angeles qu’Eazy-E, dealer de crack notoire et entrepreneur inné décide d’investir les bénéfices de son commerce illégal dans un label de disque. Il fonde, avec l'aide de  Jerry Heller (manager déjà renommé) Ruthless Records.

Il s'entoure de ses amis d'enfance, Dr. Dre (Andre Young) producteur de génie, Ice Cube (O'Shea Jackson) étudiant mais rappeur né et auteur brillant, MC Ren (Lorenzo Jerald Patterson) rappeur et gangster notoire, ainsi que Arabian Prince (Mike Lezan) rappeur et DJ Yella (Antoine Carraby).
Avec « F*ck the Police », « Gangsta Gangsta », « Express Yourself », l’album est une suite de tubes qui le pousse vers les sommets. Les scandales associés au « groupe le plus dangereux du monde » aident, comme c’est souvent le cas, N.W.A à vendre des millions de copies.

 Surfant sur cette notoriété, le Label «Ruthless» se développe et florit.  Réussite et pouvoir n’empêchent pas les luttes internes. Ainsi, fin 1989, Ice Cube quitte avec fracas le groupe, pour se lancer dans une fructueuse carrière solo. Il juge que ses royalties sont bien maigres par rapport à ce que son travail rapporte à Eazy-E et à Ruthless.

Eazy-E devient de plus en plus tyrannique et le groupe se sépare quand Dr. Dre, part fonder «Death Row Records» avec le dangereux Suge Knight (membre actif du gang des bloods).

Les années qui suivent voient sortir des disques d’insultes de part et d’autre, jusqu’au décès de Eazy-E, mort du SIDA, en 1995.les 

Comme dans les plus jolis contes, les anciens ennemis viennent signer une paix médiatique et réaffirmer une amitié au pied du lit de mort de celui qui avait tous réunis.

Aujourd’hui, tandis que le rap est devenu un genre majeur (surtout aux Etats-Unis), Niggaz With Attitude reste avec Public Enemy le groupe le plus connu de ce mouvement musical, tandis que le Gangsta Rap essaime, du nord au sud, de l’est à l’ouest.

 Mars 2015, voit enfin la sortie du film biographique «Straight Outta Compton», sur NWA , produit par Dr Dre et Ice Cube. Le rôle de ce dernier est interpreté par son fils O'Shea Jackson Jr. tout comme celui de Eazy-E, incarné par son fils Lil Easy E.

13 mai 2018

Les 6 styles qui font le Rap Francais

Avec près de 50 ans d'existence, le Rap est sûrement plus vieux que toi, tout comme il est plus vieux que moi. Au cours de son existence il a connu de nombreuses évolutions et s'est construit une identité forte. Ainsi, il n'existe pas un style de Rap mais différentes sonorités et façons de rapper.

Je te propose d'en découvrir six aujourd’hui, ainsi que les différents styles alternatifs. Qu’en dis tu ? On y va ?

 Le Rap Conscient aborde multiples problématiques sociétales avec approche critique. Il pousse l'auditeur à s'interroger sur les sujets abordés. Dénonciateur et engagé, ce style de rap tente de  transmettre un message, les rappeurs ont donc tendance à privilégier plus le fond que la forme.

  • Texte : Peu ou pas de vulgarité. Donne de l'importance à la maîtrise de la langue...
  • Diffusion : N'est pas limité aux labels indépendants, peut intéresser les majors. Scènes spécialisées (MJC, fêtes de quartiers, underground) et concerts grand public.
  • Exemple : IAM, Petit frère / La fin de leurs monde / Demain c'est loin / Nés sous la même étoile.

 Le Rap Hardcore est contestataire. Il représente les siens. Il dénonce et rejette la société dans son ensemble, ses normes, sa politique et ses codes, avec force et violence.  Le rappeur critique la société en parlant de son quotidien comme la pauvreté, la violence et les effets négatifs du système

  • Texte : Beaucoup de vulgarité et de rage. Donne de l'importance aux freestyles et au flow.
  • Diffusion : Seuls les labels indépendants acceptent de les signer, à l’exception bien entendu, des artistes déjà en place. Scènes spécialisées (MJC, fêtes de quartiers, underground), peu de concerts grand public.
  • Exemple : Kery James, Lettre a la république / Constat amer / Vivre ou mourir ensemble.

 Le Rap Poétique est un style plus pédagogique. En effet cette « case » du rap a été créée pour y mettre le rap pouvant servir de support éducatif dans les écoles et collèges. En réalité, le rap est toujours poétique (oui ! même le rap hardcore).

Le rap poétique est à la recherche d'une parfaite harmonie entre la sonorité mélodieuse et la qualité de l’écriture, assurément soutenue. Le fond et la forme occupent une place importante dans le travail du rappeur.

  • Texte : Pas de vulgarité, utilisation élevée de métaphores, rimes riches.
  • Diffusion : N'est pas limité aux labels indépendants, peut intéresser les majors. Scènes spécialisées (MJC, fêtes de quartiers, underground) et concerts grand public.
  • Exemple : MC Solaar, Solaar Pleure / Caroline / Prose Combat.

 Le  Gangsta Rap est un style de rap qui nous vient des USA. Il met en avant le côté bling-bling, consommation excessive de biens matériels, argent, pouvoir, et vision de la femme comme d'un objet. Le rappeur, s’associant à une image de gangster, fait souvent une apologie de la violence et de la vie de la rue.

  • Texte : Beaucoup de vulgarité, qualité d'écriture très variable, importance du flow et des freestyles, message direct.
  • Diffusion : Peut intéresser les majors si le contenu est maîtrisé. Scènes spécialisées (MJC, fêtes de quartiers, underground) et concerts grand public. De nombreux représentants du gangsta rap créent leurs propres labels avec des financements aux origines pas toujours traçables.
  • Exemple : Lacrim, Brasse au max / Traîtres / D’où je viens tu connais.

 

Le Rap Egotrip est à la source des clashs. L’objectif du rappeur est de provoquer les autres rappeurs et de s’auto-proclamer, bien souvent, le meilleur du rap français, le boss du Rap Game. Quasiment chaque album de rap à son morceau égotrip, que tout rappeur pratique au moins une fois. Il est toutefois difficile de construire une carrière de rappeur en misant juste sur ce style.

  • Texte : Beaucoup de vulgarité et d'insultes, roi de l'improvisation en rime pauvre, donne beaucoup d'importance au flow et aux clashs entre MC.
  • Diffusion : Seuls les labels indépendants acceptent de les signer, à l’exception bien sur des artistes déjà en place. Scènes spécialisées (MJC, fêtes de quartiers, underground), peu de concerts grand public.
  • Exemples : Rohff, Jrappe mieux que toi / La puissance / Soldat.

 Le Rap Commercial suit la tendance il a pour objectif de valoriser ce style musical au grand public en s'appuyant sur les représentations (clichés) du public. C'est le style que l’on entend le plus à la radio, car il donne à ses auditeurs ce qu'ils attendent (autant sur l’instrumental que dans les textes, voire même dans les clips).

Ce rap est fréquemment rempli de clichés et fonctionne plus par le matraquage médiatique que par le réel talent des rappeurs. Les textes sont souvent pauvres ou peu travaillés. C’est pourtant le rap qui marche le plus, commercialement parlant.

  • Texte : pas de vulgarité, rimes pauvres, maîtrise de la méthodologie d'écriture.
  • Diffusion : Les labels acceptant de les signer sont uniquement les majors. Peut prétendre aux concerts grand public.
  • Exemples : Maitre Gims, Bella / Sapés comme jamais / Zoum zoum.

 

 A cela, s'ajoutent les diverses évolutions plus récentes comme le rap alternatif ou expérimental et bien-sur la fameuse Trap musique, qui prend de plus en plus d'ampleur.

Évidemment, ces style s'assemblent, se combinent et se complètent pour permettre au rappeur d'atteindre ses objectifs, qu'ils soient de nature économique ou artistique.

J'espere que cet article t'aura aidé à voir plus clair dans cette multitude de styles qui constituent le rap Français. Et toi, quel est ton style de rap préféré ?

13 mai 2018

La Culture Hip-hop

Le Hip-hop se développe en tant que mouvement culturel et artistique aux États-Unis, au début des années 1970. Originaire des ghettos noirs et latinos de New York, il se répandra rapidement dans l'ensemble du pays puis dans le monde entier jusqu'à devenir, à travers les frontières, une culture urbaine importante. Parmi ses images les plus emblématiques, la photo de Jay-Z en compagnie de Barack Obama dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, témoigne du chemin parcouru depuis les années 1970.

Les origines du Hip-hop : Block parties et Zulu Nation.

 Les premiers endroits où va se développer la Culture hip-hop sont les petits clubs new-yorkais et les rues des quartiers noirs (Bronx, Queens, Brooklyn, Harlem) dans lesquels ont lieu les block parties, soirées informelles et underground sur le modèle des sound systems jamaïcains. Au cours de ces soirées, le courant des lampadaires est détourné pour alimenter les platines, les issues de la rue sont bloquées et l'on fait payer un droit d’entrée minime. Le DJ diffuse de la musique tandis que le master of ceremony (MC) prend le micro pour raconter des histoires, haranguer la foule et mettre l’ambiance.

 Le DJ Afrika Bambaataa, originaire du Bronx et ancien membre du gang new-yorkais Black Spades, voit dans le hip-hop un moyen culturel de remplacer la violence physique des bandes par la violence virtuelle des mots. Il fonde en 1973, la Zulu Nation avec pour slogan Peace, love, unity and having fun («Paix, amour, unité et plaisirs»), une organisation d’individus à la recherche de paix, de sagesse, de compréhension et de bon comportement dans la vie.

Cette organisation est composée de dizaines d'antennes actives et indépendantes, dans la plupart des pays industrialisés (USA, France, Allemagne, Belgique, Japon, …), dont les objectifs varient en fonction des priorités et des nécessités locales : organisation de manifestations culturelles, actions sociales, promotion de la culture hip-hop...

A l'origine, l'Universal Zulu Nation s'appelait the Organisation et proposait une alternative pacifiste aux différents gangs qui contrôlaient la plupart des quartiers défavorisés de New York. Ce collectif réunissait une poignée d'individus refusant les intentions belliqueuses des gangs, leur préférant l'état d'esprit conciliant des soirées de musique et de danse organisées dans les rues du Bronx à cette époque.

En janvier 1975, le meilleur ami d'Afrika Bambaataa, Soulski, décède à la suite d'une fusillade lors d'une intervention de la police dans une rixe entre les Black Spades et un autre gang. Cet événement marqua profondément la vie d'Afrika Bambaataa, il quitte les Black Spades et décide de concrétiser l'idée de the Organisation en la renommant Zulu Nation, réunissant de jeunes individus pacifiques dont les moyens d'expression étaient la danse, le graffiti, le rap et le mix.

 

Les cinq piliers de la culture Hip-hop :

  • Le Deejaying (DJing ou DJaying) Cettte discipline consiste à passer des disques simultanément, en les mélangeants et en les modifiant. Le DJ utilise pour cela des techniques variées comme le scratch, le cutting, le baby scratch ou le crab. Certains mouvements du DJs sont désormais célèbres dans le milieu Hip-hop.
  • Le Rap (ou Mcing) : Les premiers DJs encourageaient les danseurs et haranguaient le public. Néanmoins, l'un d'entre eux, Grandmaster Flash, est tellement occupé à passer ses disques et à les écouter qu'il lui devint bientôt nécessaire d'engager deux amis pour qu'ils encouragent le public à sa place. Bientôt, les premiers rappeurs sentirent l'envie de raconter quelque chose de plus, et commencèrent à «poser» sur leur vie quotidienne, la violence, le ghetto et différents sujet sociétaux.
  • Le Breakdancing (ou b-boying) : C'est un style de danse développé à New-York dans les années 1960, caractérisé par son aspect acrobatique et ses figures au sol. Les danseurs sont également appelés breakers ou B-boys (B-girls pour les danseuses), le B signifiant break.
  • Le Graffiti : C'est un phénomène omniprésent dans le paysage urbain. Le graffiti permet au graffeur (ou «poseur») de se réapproprier son environnement, et de marquer son mobilier urbain.                               La différence entre le tag et le graffiti est une question de dimensions : le tag est une signature à une seule dimension, il n'est composé que de lignes, de lettres sans autre épaisseur qu'un trait. Le graffiti est aussi une signature, comme le tag, mais représentée en deux ou trois dimensions .

On remarque cependant un phénomène étonnant, la naissance naturelle d'un style local dans chaque pays du monde. On différencie ainsi facilement le style espagnol du style néerlandais, allemand ou français. Il semble donc que le graffiti suive des règles de réalisation différentes selon les pays.

  • Le Beatboxing : Le Human BeatBox («boîte à rythmes humaine» en anglais) consiste à faire de la musique en imitant des instruments uniquement avec sa bouche (le beatboxeur utilise la totalité de l'appareil phonatoire et buccal, contrairement au "vocaliste" et au "multi vocaliste" qui n'utilise lui que sa voix). C'est un instrument "a cappella" (sans accompagnement instrumental) qui, sur le plan strictement technique, est aujourd'hui la seule discipline vocale à regrouper toutes les autres allant puiser tour à tour dans les techniques du chant, des percussions vocales, de l'imitation, de voix ou d'instruments, des bruiteurs vocaux, du chant dyphonique, etc.

 

Chacune des branches initiales du mouvement Hip-hop suivra sa propre évolution : le Graffiti sortira des rues pour s’installer dans les galeries d’art, le Human BeatBox s'épanouira a travers une multitude de styles musicaux, le Breakdance intégrera les compagnies de danse contemporaine, tandis que le Rap, soutenu par la musique des DJ, s’imposera comme la forme artistique la plus visible et la plus populaire de ces cinq disciplines.

Envie d'en savoir un peu plus ? Alors jette un œil a l'article qui suit !

13 mai 2018

Termes et notions abordés

Pour commencer, il me semble indispensable de définir les termes liés au thème de mon blog : Jeunesse et Culture, a commencer par celui de Jeunesse. Pour la sociologie, le terme jeunesse fait référence au temps entre l'enfance et l'age adulte. Ce temps s'allonge de plus en plus avec le recul général de l'entrée dans la vie active.

Typiquement, la jeunesse est une période de la vie qui inclut la fin de l'adolescence et le début de l'âge adulte, c'est-à-dire 15 à 26 ans, selon les normes Insee. Cette période chevauche ainsi la fin de l'adolescence et le début de l'âge adulte.

D'un point de vue sociologique, la Culture est l'ensemble des éléments caractéristiques distinguant une société ou un groupe social, d'une autre société ou d'un autre groupe social.

 La Culture de masse est liée au phénomène de «mass media» et «mass culture». Le terme de «mass media» englobe la grande presse, le cinéma, la radio, et la télévision. Celui de «mass culture» comprend toutes les formes de Culture produite, jouée et diffusée par les médias de masse.

Ainsi, la culture de masse est relayé par les médias de masse comme un produit standardisé.

 Ci dessous la définition de quelques termes, parfois mal compris, liés aux différentes cultures jeunes que nous allons aborder :

Le flow, en langage musical, désigne le rythme soit de la musique en elle-même, soit des paroles prononcées. Le flow est un élément important de la cadence de débit des artistes du mouvement Hip-hop.

Alliance d’audace poétique et de musicalité spontanée, le freestyle est un exercice suprême de la créativité des improvisations de grands noms du Rap à celles des anonymes de fins de concerts. Il est une pratique inhérente au Hip-hop et en fonde peut-être même la base originelle.

Le mot Rap nous vient de l'anglais to rap, un verbe signifiant «bavarder, blâmer, baratiner» en Slang (argot anglophone américain). Le Dictionary of American Slang de Wentworth et Flexner donne pour définition «parler à, reconnaître, faire connaître à quelqu'un» (1931), puis «parler ouvertement ou franchement».

Mainstream, littéralement «courant dominant», est a l'origine le nom d’un courant de jazz apparu dans les années 50. Aujourd’hui ce mot est employé pour désigner la culture de masse, la plus relayé.

La Culture Underground, ou culture alternative, est une contre culture (subculture), d'opposition à l'industrie culturelle, qui se place à l'écart des médias de masse, voire en marge de la société. Elle rassemble des individus et des cultures en marge des habitudes culturelles dites Mainstream, largement relayées par les médias de masse et les institutions de leurs époques.

 On y trouve souvent des critiques des normes sociales, des morales, des codes inhérents à l'organisation sociale, ainsi que des techniques de communication et des réseaux de diffusion alternatifs aux moyens traditionnels («bouche a oreille» plutôt que grande presse, vente, échange ou économie du don (free economie Mark Doyle) lors d'événements plutôt que grande distribution et économie d'échelle, prône l'indépendance et l'autogestion (do it yourself).

13 mai 2018

Edito

 

street

Freestyles, Tecknival ou Freeparty, les manifestations culturelles de la jeunesse sont partout autour de nous et dans les médias bien que méconnues.

Dans une société mondialisée, au climat social tendu, et ou la Culture est considérée comme bien de consommation et marqueur social, les Cultures Jeunes et leurs identités associées se renforcent.

 

En bref, quelles places pour la jeunesse au sein de la Culture de masse en développement ?

 

Jeunesse, Culture et Médias de masse, ou encore flow et freestyles, nous commencerons par définir les termes abordés.

Rap, Minimale ou Hardstyles, les musiques qui font danser les jeunes : Focus sur la Culture Hip-hop et l'Electronic Dance Music.

Entre Majors, Labels Indépendants, et mouvement Underground, quelles options pour la jeunesse ?

 

 

 

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Graffitis, Racailles ou Teufeurs, approchez n'ayez pas peur !
  • -Comment se développe la Culture au sein d'une société mondialisé ? -Quelles cultures jeunes : focus sur l'Electro et le Hip-hop. -Majors, labels indépendants ou mouvement underground, mais qu'est que c'est ? Toutes les réponses dans ce blog !
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